point presse lundi laurent blanc

Vous avez récemment évoqué votre souhait de nommer un préparateur mental pour les Bleus. Pourquoi ?
"Je voulais le faire déjà à Bordeaux. Je le cherche depuis longtemps. Je suis convaincu que quelqu'un dans ce domaine peut apporter quelque chose. Il faut trouver la bonne personne et le bon mode d'emploi. En club, c'est plus facile de le faire qu'en sélection parce qu'on n'a pas les joueurs à disposition tout le temps. On va y aller doucement pour trouver quelqu'un qui puisse aider les joueurs à gérer l'environnement d'un match à enjeu. On cherche, on dialogue avec certaines personnes. Il y a beaucoup de candidatures."

Allez-vous utiliser deux schémas tactiques différents contre la Roumanie et le Luxembourg et pourrait-il y avoir une place pour Gourcuff et Nasri ?
"Vous vous focalisez beaucoup sur ces deux joueurs. Moi, ce qui m'intéresse, c'est que mon équipe soit la mieux préparée possible. On en a besoin parce que certains joueurs, avec l'UEFA Champions League, ont fait trois matches dans la semaine. Mon souci est de bien les faire récupérer. Après je ferai jouer la meilleure équipe. Si dans la meilleure équipe, les deux joueurs méritent de jouer, ils joueront mais si j'estime que pour l'efficacité collective, il ne faut en faire jouer qu'un, je le ferai aussi."

Les vainqueurs en Bosnie-Herzégovine ont-ils de l'avance par rapport aux autres joueurs?
"C'est logique. Il faut s'appuyer sur ce qui a été bon en compétition et cela a été le cas en Bosnie. Il y a des choses à améliorer comme l'efficacité offensive. Mais cela ne concerne pas seulement les joueurs offensifs. On peut être meilleur même si le niveau de jeu en Bosnie était intéressant."

Allez-vous maintenir votre confiance aux trois milieux de terrain alignés en Bosnie ?
"Je vais voir cela. Il faut prendre des informations sur la forme physique individuelle de chacun et la manière dont joue l'équipe roumaine. Mais le milieu de terrain a été la grande force de l'Equipe de France en Bosnie, il faudra en tenir compte. On a joué sans meneur de jeu. Si on avait eu un meneur de jeu, on n'aurait peut-être pas eu la même équipe. Mais le train est passé, une équipe a donné satisfaction. Il n'y a personne d'incontournable